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+33 (0)2 98 82 23 89Depuis la pointe de Saint-Pierre à Penmarc’h, le phare d’Eckmühl fait partie des 61 phares de Bretagne en activité. Classé monument historique en 2011, il est l’un des édifices les plus visités du Finistère et il protège les marins dans l’une des zones côtières les plus dangereuses du pays. Empreint d’une histoire hors du commun, profitez de vos vacances en Pays Bigouden pour découvrir ce phare unique.
Lire la suite En voir moinsLe premier phare de Penmarc’h est aujourd’hui appelé « la vieille tour » ou, tout simplement, « le vieux phare ». Sa hauteur de 40 mètres ne lui permettait pas de répondre aux normes de la loi de modernisation de la signalisation maritime, imposées en 1882.
Le projet d’édification d’un nouveau phare est validé le 6 octobre 1892, date de la mort de la marquise Adélaïde-Louise d’Eckmühl de Blocqueville. Elle est la fille de Louis-Nicolas Davout, maréchal d’Empire de Napoléon Bonaparte et prince d’Eckmühl.
« Les larmes versées par la fatalité des guerres, que je redoute et déteste plus que jamais, seront ainsi rachetées par les vies sauvées de la tempête. » Telles sont les paroles de cette femme de lettres dans son testament, par lequel elle lègue la somme de 300 000 francs pour la construction d’un phare.
La marquise met deux conditions à son don : que le phare s’appelle « phare d’Eckmühl », en hommage à son père, et qu’il soit érigé en Bretagne.
C’est ainsi que le phare d’Eckmühl disposera d’un budget total de 600 000 francs, ce qui lui permettra d’être orné des matériaux les plus nobles. Le projet est confié à un architecte parisien, Paul Marbeau, et le monument sera inauguré en 1897.
Le budget, colossal pour l’époque, alloué à la construction du phare a permis d’en faire un monument luxueux. Sa décoration raffinée est peu courante dans ce genre d’édifice, c’est ce qui en fait toute sa singularité.
Les murs sont en pierre de Kersanton et la porte d’entrée en acajou d’Australie, ouvre sur un escalier étonnant.
Le plafond est en plaques de marbre bleu turquin, nervurées de rayons de bronze.
Les parois sont intégralement recouvertes de carreaux blancs en opaline.
La rampe est en bronze poli et la forme du pilastre reproduit celle du phare lui-même.
La « salle d’honneur » ou « salle de veille » est entièrement lambrissée en chêne de Hongrie et de France. On y trouve une statue en bronze du prince d’Eckmühl, réduction de celle d’Auxerre.
La tourelle octogonale est entourée d’un balcon qui offre une vue à 360° et qui est accessible via une porte en bronze.
La paroi intérieure de la lanterne est boisée, ce qui rendait la tâche des gardiens plus agréable que dans les « enfers », les phares érigés en pleine mer. L’ensemble est surplombé d’un chéneau orné de gargouilles en forme de têtes de lion et de feuilles d’acanthe.
C’est un panorama à couper le souffle qui vous attend en haut du phare d’Eckmühl. Mais il vous faudra d’abord gravir presque 300 marches, avant d’avoir une vue imprenable sur toute la baie d’Audierne.
Du haut de ses 65 mètres, le phare émet jusqu’à 45 km en mer, ce qui en fait l’un des plus puissants de France.
Il fonctionne désormais à l’électricité et a été automatisé en 2008.
Les visites du monument sont ouvertes pendant la saison estivale et les vacances scolaires. En été, il accueille également des expositions.
Si vous le pouvez, ne manquez surtout pas l’une des visites guidées de nuit proposées une fois par semaine en juillet et août. Elles durent 45 minutes et vous donnent l’occasion d’admirer le coucher du soleil depuis le sommet de ce phare unique !
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